Chartres au coucher du soleil

Jeudi soir, c'est encore une fois le grand beau temps. C'est lassant à lire, mais je vous assure que je ne m'en lasse pas :-) Je suis déjà allé une fois à Chartres, mais il faisait tellement beau que ce sera comme une première pour moi ! La nav n'est pas trop compliquée : il y a une balise VOR en plein milieu du chemin. La viser, la survoler, s'en éloigner. Ça me laisse un peu de temps pour regarder la forêt en dessous, puis l'Eure serpenter. Bon il est temps de m'annoncer sur la fréquence. Un avion est en train de tourner et ses messages radio en auto-information me confortent dans le choix de la piste en service. Le vent est le même qu'à Chavenay. Je m'annonce à quelques minutes de la verticale du terrain. Autant dans la purée de pois de la dernière fois, j'étais arrivé droit sur le terrain tel un Airbus en percée IFR, autant aujourd'hui je baguenaude en regardant la cathédrale et en essayant de reconnaître les hangars de l'aérodrome parmi tous les entrepôts de la banlieue de Chartres. Avec le recul, je me dis que j'aurais plutôt dû chercher la bretelle de l'A11, c'était plus simple. Les petites pistes ne sont pas faciles à voir quand on arrive perpendiculairement. Ça y est, le terrain est en vue. Je ne suis pas trop loin de la verticale pour repérer la manche à air et tout ce qu'il faut. Une intégration, un tour de piste complet et je remets le cap sur la maison.

TDP solo à Chartres

En sortant du circuit, je m'attarde sur cette forme bizarre, basse sur l'horizon. Je l'avais déjà repérée pendant mon tour de piste mais avais essayé de ne pas trop y prêter attention. En fait, c'est une montgolfière, un peu à gauche de ma route. Je commence déjà à réfléchir comment la croiser au cas où. Ça ne sera pas la peine : elle est en train de descendre doucement dans un champ et se pose. Le spectacle est superbe.

Je me livre au même jeu qu'à l'aller : repérer au sol le VOR d'Epernon. J'imagine que l'antenne doit se trouver dans un beau pré carré comme celui de Rambouillet. Je pense l'avoir vu et ma trace GPS semble confirmer que je suis passé verticale. Le principe qui veut que les VORs soient des carrefours d'avions se vérifie : je vois un avion me passer en dessous un peu devant.

De retour sur le terrain, le contrôleur m'offre une intégration semi-directe dans le circuit, que j'avais passablement foirée la dernière fois. Cette fois-ci, c'est comme dans les livres :-)

Semi-directe 05 main gauche

Au parking, j'ai un peu de temps pendant que mon FI finit son vol avec un autre élève. J'en profite pour faire quelques photos au coucher du soleil.

Toucher au coucher

une ou deux autres à venir...