Des doigts et de l'assiette

Samedi matin, vol "matinal" à 9h. Un petit vol local pour le petit-déj.

Je pars faire la prévol de l'avion. Je suis le premier à voler sur F-BSIX de la journée alors je fais bien gaffe. On purge les réservoirs de l'éventuelle flotte accumulée au fond des réservoirs. Tout est OK. Je jette mes affaires derrière, la sacoche de l'avion et je démarre mon GPS. Cette fois, j'y ai pensé ! Le GPS a fait le fix, je lance PocketFMS, ça doit être bon. J'ai coupé toutes les alarmes, histoire de ne pas nous polluer les oreilles.

Roulage en auto-information. Je fais un peu moins de zigzag et ai enfin arrêté de tourner le volant pour diriger l'avion au sol :-) J'égrène les check-lists. Tout est OK. Décollage. Aïe, il paraît que j'ai un poil trop cabré l'avion : assiette trop forte !

Et bien, justement aujourd'hui, le menu, c'est l'assiette. Mais pas n'importe comment : avec les doigts. Quand on est bien élevé, on ne mange pas avec ses doigts. Je ne compte pas sur mes doigts non plus. Mais là, on va tout faire sur nos doigts pendant 50 minutes. Mon instructeur me fait découvrir les relations entre assiette et vitesse. Donc on va, au régime de croisière, 2500 tr/min, se balader à monter et descendre et à repérer que si on pique ou cabre de tant, ça fait tant sur la vitesse et le vario. En mettant bras tendu devant soi un doigt horizontal, ça donne un repère pour modifier l'assiette de l'avion et aller vers la vitesse voulue.

Bilan des opérations, une nouvelle unité de mesure : un doigt "vaut" 5-7 noeuds et 200 ft/min sur mon tagazou. Dont acte !

Et de retour, à la maison, snif, pas de trace GPS. J'avais oublié d'activer le Bluetooth sur le PDA... Boulet ! Je rajoute ça sur la checklist de prévol...

Un whisky, Odile ?