Arnaud Airlines

Petit flash-back. On vient de me proposer le baptème d'avion léger 30 minutes plus tôt. Le téléphone sonne : le responsable de la section Aviation du CE. Coïncidence... Arnaud, tu voulais faire la balade dans les Alpes dimanche qui vient ? Désistement, je pars ! Bon, il va vraiment falloir que je joue au Loto, moi... :-) Dimanche matin, nous partons à la fraîche pour arriver avant qu'il ne fasse trop chaud dans les Alpes et que les turbulences ne nous secouent trop. Nous cheminons de point de report en point de report. Quelques centrales nucléaires sur la Loire au fond dans la brume. L'arrivée sur le lac du Bourget est superbe. On file vers Chambéry en survolant les bateaux. On laisse le gros terrain très cher pour celui de Challes-les-Eaux, plus tranquille, où les planeurs ont pour l'instant laissé la place aux aéro-modélistes. Une petite pause, la Michelin routière est sortie. Eric, le régional de l'étape, nous a concoté un superbe cheminement dans les vallées alentour. Il fait chaud, on est lourd, le vario est asthmatique mais on atteindra 10000 et quelques pieds (3300 m). Je profite du paysage, admirant les montagnes. Les noms des villes survolées sont synonymes de neige pour moi : Moûtiers, La Plagne, Val Thorens. Les lacs de montagne sont superbes. Une petite idée du chemin parcouru grâce au log GPS importé dans GoogleEarth. Après une pause déjeuner et un petit repos à l'ombre des arbres (30°C) bien mérités, nous repartons pour Annecy faire les pleins pour le retour. Un vol Air France est au départ alors nous devrons attendre que l'on ait fini de s'occuper d'eux. Je fais l'erreur de rentrer dans l'aérogare et de me trouver de l'autre côté avec les passagers... Le M. Air France au comptoir sera sympa et me libèrera pour me laisser revenir sur le tarmac. Cap à la maison ! Le service d'info du coin ne répond pas, on se rabat sur Marseille Info qui semble bien peu intéressé par nous qui sommes si loin :) Le cheminement se fait sans encombre. Ah, info trafic : convergent plus bas dans nos 9 heures. Je scrute, scrute. Je le vois bien tard, il faudra s'entraîner... Nous sommes les derniers à rentrer à l'aéroclub. On pousse les avions dans le hangar, un peu hébétés après plus de 6 heures de vol. Mais que c'était beau, vu de la haut !